Analyses comparatives qui racontent une vraie histoire
Depuis 2019, on décortique les données financières de milliers d'entreprises. Pas pour faire joli dans un rapport, mais parce que les chiffres révèlent des patterns qu'on ne voit pas autrement. Et franchement, c'est là que ça devient intéressant.
Entreprises analysées en 2024
Des TPE aux groupes cotés, on a épluché leurs bilans sur trois exercices minimum. Ça prend du temps mais on voit les tendances réelles.
Ratios financiers tracés
Du ratio de liquidité au DSCR, on surveille ce qui compte vraiment. Pas tous les indicateurs possibles, juste ceux qui bougent les décisions.
D'historique disponible
Parce qu'une année isolée ne dit rien. On remonte jusqu'en 2019 pour voir comment les boîtes ont navigué les turbulences.
Comment on rend les comparaisons utiles
Des contextes sectoriels, pas juste des moyennes
Comparer une entreprise de logistique avec une agence de conseil n'a aucun sens. On segmente par secteur, par taille, et même par géographie quand ça compte. Un ratio de 1,2 peut être excellent dans un secteur et inquiétant dans un autre.
L'année dernière, on a remarqué que les entreprises du Bas-Rhin avaient des structures de coûts vraiment différentes de celles du reste de la région. Pas énorme comme écart, mais assez pour fausser les benchmarks si on ne fait pas attention.
- Segmentation par code NAF et effectif pour éviter les comparaisons bancales
- Ajustements saisonniers pour les activités cycliques comme le tourisme ou l'agriculture
- Pondération géographique basée sur les coûts de structure locaux
- Historique multi-années pour distinguer accident et tendance de fond
Suivis avec des benchmarks spécifiques mis à jour trimestriellement
De nos analyses incluent au moins trois exercices comparés
Délai moyen pour produire une analyse comparative complète
Ce qui m'a surpris quand j'ai commencé ici en 2022, c'est qu'on ne cherche pas à vendre du rêve avec les chiffres. On montre ce qu'on voit, même quand c'est moins rose que prévu. Les dirigeants apprécient cette franchise, ils en ont marre des rapports qui les endorment.
Quelques situations qu'on a décryptées récemment
PME industrielle avec croissance bizarre
Le CA montait de 22% mais la trésorerie baissait. En comparant avec cinq entreprises similaires, on a vu que leur BFR explosait à cause de délais clients trop longs. Rien d'alarmant mais il fallait agir.
Franchise avec marges décalées
Leurs marges semblaient correctes jusqu'à ce qu'on compare avec le réseau national. Ils étaient 4 points en dessous sans raison évidente. On a creusé et trouvé un problème de tarifs fournisseurs.
On pourrait multiplier les exemples. Ce qui revient souvent, c'est que les entreprises ont du mal à se situer par rapport aux autres. Pas par curiosité, mais parce qu'elles veulent savoir si elles dérivent ou si c'est le secteur entier qui bouge.
Pourquoi on ne fait pas que compiler des données
N'importe qui peut télécharger des bilans et faire des tableaux. Le truc, c'est de savoir quoi chercher et comment interpréter les écarts. Un ratio qui dévie de 15% peut être normal dans un contexte et problématique dans un autre.
On passe autant de temps à comprendre le contexte qu'à faire les calculs. Sinon on produit juste du bruit statistique. Et personne n'a besoin de ça, surtout pas les dirigeants qui ont déjà trop de rapports à lire.
La plupart de nos analyses débouchent sur des discussions en septembre ou octobre 2025, quand les entreprises préparent leurs budgets pour 2026. C'est là qu'elles veulent savoir où elles se situent vraiment.
Envie de situer votre entreprise ?
On peut regarder vos chiffres et vous montrer comment vous vous positionnez par rapport à des entreprises comparables. Pas de diagnostic miracle, juste une vue claire de là où vous êtes.